Pour la première fois, la visite organisée dans le cadre
de notre traditionnelle journée champêtre nous a conduits en
dehors des limites, non seulement de l’Ardèche, mais aussi
de l’ancien Vivarais, puisque nous nous sommes rendus au Monastier-sur-Gazeille,
où se trouve encore l’imposante église de la célèbre
abbaye Saint-Théofrède, plus communément appelée
Saint-Chaffre.
Sachant que cette puissante abbaye a possédé au Moyen Âge
jusqu’à une soixantaine de dépendances en Vivarais,
parmi lesquelles nous sont parvenues des églises telles que Thines,
Saint-Julien-du-Serre ou Notre-Dame de Prévenchères à Montpezat,
on ne s’étonnera pas que cette visite ait suscité l’intérêt
de nombreux adhérents de la Sauvegarde. Ce sont en effet près
de quatre-vingts personnes qui y ont participé, dont une soixantaine
qui s’était d’abord retrouvée pour l’apéritif
et le pique-nique convivial dans le pré du Chaussadis.
Nous avons été accueillis par M. Michel Arcis, maire du Monastier, fondateur de l’association des Amis de l’abbaye et par M. Daniel Giffard, membre de cette association, qui, pendant plus de deux heures, nous ont présenté en détail ce vénérable monument.
Faute de sources fiables, les circonstances de la fondation de l’abbaye et les évènements survenus au début de son existence restent très mal connus. En revanche, les récits légendaires ont fleuri abondamment au cours des siècles…
Buste reliquaire de saint Chaffre (XIe siècle) |
Il y est toujours question de trois personnages principaux. Le premier serait un certain Calmin, personnage important de l’aristocratie gallo-romaine du ve siècle, contemporain et ami, dit-on, de Sidoine Apollinaire et quelquefois qualifié de « duc d’Aquitaine » ; ce serait le fondateur du monastère de Calmel, premier nom du Monastier. Ensuite, nous trouvons Eudes, que Calmel serait allé recruter au monastère des Iles de Lérins avec quelques-uns de ses compagnons et dont il aurait fait le premier abbé de son nouveau monastère de Calmel. Enfin apparaît Théofrède, neveu et successeur de Eudes à la tête de l’abbaye.
Mais, comme il est dit dans L’abbaye Saint-Chaffre du Monastier, quinze siècles d’histoire1, « pour légitimer l’existence de toute abbaye, il fallait marquer cette naissance d’un signe fort : la mort de l’abbé Théofrède, attribuée aux Sarrasins par les uns, à des païens idolâtres pour les autres, restera gravée profondément dans l’histoire de l’abbaye. […] Saint-Théofrède, devenu martyr de l’abbaye de Calmel, s’en suivit la vénération de cet illustre personnage sur ce lieu sanctifié du martyre. »
Si maintenant nous oublions la légende, que nous dit l’Histoire pour cette époque reculée ? Malheureusement pas grand-chose. Nous lisons dans l’ouvrage cité ci-dessus :
« Le personnage de Calmin, s’il semble bien avoir existé, ne saurait figurer parmi les fondateurs de l’abbaye. Une confusion entre deux noms homophones : Calmelius et Calminius pourrait être à l’origine de la falsification historique. Si l’existence de Eudes est bien attestée vers 675 à Calmel, une méprise avec un autre Eudes de Lérins qui ne serait pas contemporain du premier semble probable. […] Quant à saint Théofrède lui-même, son existence est bien confirmée selon des sources relatives à la vie des martyrs. Mais son trépas n’est en rien le fait de Sarrasins. Il semble bien que les faits antérieurs à 851 doivent être interprétés avec la plus grande prudence. »
À la suite de l’époque mérovingienne qui a vu naître et se développer de nombreuses abbayes, la dynastie carolingienne va favoriser leur essor et préserver leur immunité face aux évêques. C’est en 810, avec l’arrivée de l’abbé Ductran à sa tête, que le destin de Saint-Chaffre, jusque là incertain, devient plus assuré. Le nouvel abbé, qui deviendra par la suite évêque du Puy, y impose tout de suite son autorité, en rétablissant notamment la règle de saint Benoît et c’est à cette époque que commence l’expansion de l’abbaye qui reçoit ses premières donations de terres, notamment en Vivarais. Au début du xe siècle, l’abbé Gotescalc, qui deviendra lui aussi évêque du Puy, est passé dans l’Histoire comme ayant été l’un des tous premiers pèlerins vers Saint-Jacques de Compostelle. L’expansion chaffrienne se poursuit durant ce siècle, dans le Velay d’abord où est notamment fondé un monastère à Chamalières, puis jusqu’à la vallée du Rhône. L’abbé Vulfade entreprend la construction d’une nouvelle et majestueuse église abbatiale à la gloire de saint Théofrède et de saint Martin qui sera terminée à la fin du xe siècle, tandis qu’un autre sanctuaire destiné au service paroissial, l’église Saint-Fortunat, sera édifié à côté ; il sera détruit au xixe siècle. L’expansion se poursuit sous Guigues II, avec notamment la donation, pour quelques années seulement, du monastère Saint-Victor de Marseille et, en 998, celle du prieuré de Langogne, donation faite par Étienne, vicomte du Gévaudan et accompagnée d’un très vaste territoire comprenant de nombreuses églises en Vivarais (Faugères, Payzac, Saint-Sébastien de Concoules, etc.). L’expansion s’étendit même au-delà des Alpes, jusqu’au diocèse de Turin.
Durant la deuxième moitié du xie et le xiie siècle, l’abbaye, devenue riche et puissante, est à son apogée. Sous l’abbatiat de Guillaume III (1074-1086) fut entreprise la construction d’une nouvelle église abbatiale, la précédente, celle de Vulfade, s’étant trouvée prématurément fragilisée. Au cours du long abbatiat de Guillaume IV (1086-1136), l’abbaye connaît sa période la plus faste ; elle compte une centaine de moines et exerce son influence sur plus de quinze diocèses. Une bulle du pape Alexandre III de 1179 lui confirme 235 possessions dont 35 en Velay et une soixantaine en Vivarais.
Au xiiie siècle, la période d’expansion est terminée. Aux siècles suivants, le pays est en proie aux ravages dus à la guerre de Cent Ans et notamment aux pillages et dévastations perpétrés par les Grandes Compagnies. En 1361, l’abbaye est dévastée par les « routiers » et s’entoure ensuite de solides remparts, tandis que l’abbé Jacques de Caussans (1360-1370) fait construire un château fort pour sa protection personnelle.
Très affaiblie, l’abbaye va connaître une véritable renaissance, suivie d’une nouvelle période faste grâce à l’action énergique de plusieurs abbés. Victor Hérailh d’abord (1484-1493), premier abbé commendataire, fit entreprendre d’importants travaux, à la suite, semble-t-il, de dégâts causés par une secousse sismique ; on lui attribue la restauration des voûtes des chapelles, du déambulatoire et du chœur. Ensuite, c’est François d’Estaing, issu d’une famille noble du Rouergue, qui est nommé abbé de Saint-Chaffre par bulle papale en 1493. Il poursuit les travaux de restauration ; on lui attribue aussi l’escalier devant l’église, ainsi qu’un magnifique jubé depuis disparu. En 1504 lui succède Gaspard de Tournon, auquel on doit la restauration des voûtes gothiques et, en 1518, la construction de l’orgue qui est actuellement un des plus anciens d’Europe et a été restauré en 1980.
Par la suite et pendant plus de 150 ans, Saint-Chaffre fut dirigée par la dynastie des Senecterre, puissante famille du Velay, également présente à La Chaise-Dieu et à l’évêché du Puy. C’est cette famille qui fit ajouter dans le chevet de l’abbatiale une cinquième chapelle rayonnante couverte d’une voûte à caissons de style Renaissance. Les bâtiments conventuels sont restaurés au xviiie siècle sous l’abbatiat du cardinal de Castries.
Le dernier abbé, Lefranc de Pompignan, demande au pape le rattachement de Saint-Chaffre à l’archevêché de Vienne, malgré les protestations véhémentes des moines et de la population du Monastier qui vont jusqu’à lui intenter un procès devant le parlement de Toulouse… Le rattachement a quand même lieu et l’abbé devient ainsi archevêque de Vienne. Par souci d’économie, il fait raser les tours du château abbatial.
En 1768, il reste 21 moines au Monastier. À la Révolution, les biens seront dispersés et vendus comme biens nationaux.
Le chevet |
Ancienne petite abside |
Le mur méridional |
L’imposant chevet que nous examinons d’abord frappe
l’œil immédiatement par le contraste entre ses deux niveaux
de construction ; la partie inférieure, en pierre volcanique
sombre, qui correspond au déambulatoire et aux chapelles rayonnantes,
est dominée par une abside de grande élévation construite
en arkose de Blavozy très claire, soigneusement appareillée.
En arkose aussi, des arcs-boutants soutenant la partie haute s’appuient
sur d’énormes contreforts décorés d’armoiries.
Deux époques de construction sont ici évidentes.
Notre guide
nous fait aussi remarquer une petite abside plaquée
sur le bras sud du transept, dont le décor apparaît très
usé ; c’est la partie la plus ancienne de l’église
qui a échappé aux dégradations et nombreuses reconstructions
que celle-ci a connues.
Sirène bifide |
Le grand mur méridional, en pierres volcaniques polychromes,
renforcé par de puissants contreforts, est une des parties les plus
anciennes de l’édifice. Il est percé de trois baies
dont les arcs en plein cintre moulurés retombent sur des colonnettes
aux chapiteaux sculptés. L’un de ces chapiteaux représente
une sirène bifide. Le portail qui s’ouvre dans ce mur, avec
linteau en bâtière, est également surmonté d’un
arc en plein cintre s’appuyant sur deux colonnettes dont les chapiteaux
sont ornés d’entrelacs.
Il faut enfin remarquer que ce mur a été surélevé d’environ
2,50 mètres, peut-être au moment où l’abbaye a été fortifiée.
Un chemin de ronde faisait le tour de l’abbatiale.
Parfaitement conservée malgré quelques remaniements, la grande façade occidentale reste un chef d’œuvre de l’art roman auvergnat.
Façade occidentale |
Remarquable par son décor de pierres
polychromes formant de véritables mosaïques, renforcée
de solides contreforts, elle est séparée horizontalement
en deux niveaux, celui du haut en léger retrait se terminant par
un fronton triangulaire. Au centre de la partie inférieure, sous
un porche en plein cintre, s’ouvre le portail dont l’arc est
encadré de trois voussures à section carrée, ornées
de boudins engagés, reposant sur des colonnes aux chapiteaux sculptés. À la
partie supérieure, la grande fenêtre centrale offre une décoration
d’une particulière richesse ; son arc en plein cintre
forme plusieurs voussures à la très belle polychromie, encadrées
par une archivolte décorée d’une suite de motifs sculptés
les plus divers ; deux élégantes colonnettes aux chapiteaux
très finement sculptés complètent l’ensemble.
L’ornement et l’originalité de cette façade
reposent donc d’abord sur sa polychromie, présente partout,
avec les claveaux de couleurs variées de tous les arcs et les
véritables
mosaïques de pierre de la partie supérieure. Mais cette façade
est riche aussi d’une profusion de motifs sculptés les plus
divers, personnages, animaux plus ou moins monstrueux, végétaux,
etc. Une grande frise court au-dessous du toit et nous venons de
voir qu’une
autre décore l’archivolte de la fenêtre centrale. Des
animaux sont accroupis sur les contreforts, enfin il faut citer
une représentation
de la pesée des âmes, malheureusement assez dégradée,
sculptée sur le contrefort gauche. Et nous ne saurions oublier
le célèbre « chiaïre »,
homme nu accroupi au-dessus de la fenêtre centrale, d’ailleurs
très dégradé, et dont notre guide nous fait remarquer
qu’on ignore totalement ce que pouvait représenter ce sujet à l’origine,
lorsqu’il était intact…
Détails de la façade occidentale
La nef principale |
Dès l’entrée, on est frappé par les vastes dimensions
de cet édifice et surtout, peut-être, par sa structure élancée
due à la hauteur à laquelle culminent les voûtes.
Pour
l’essentiel, le plan de l’église romane semble
avoir été respecté malgré de nombreux travaux
de restauration et de reconstruction. L’abbatiale se compose actuellement
d’une nef encadrée de deux collatéraux, d’un transept
et d’une abside avec déambulatoire sur lequel s’ouvrent
cinq chapelles rayonnantes.
Notre guide nous fait d’emblée remarquer le collatéral sud couvert d’une suite de voûtes d’arêtes séparées par des arcs doubleaux en plein cintre ; nous avons déjà remarqué de l’extérieur les baies qui percent son mur, dont l’arc est, de ce côté aussi, décoré d’une archivolte reposant sur des colonnettes. Il s’agit vraisemblablement d’une partie de l’église des xie- xiie siècles qui a été conservée. Nous retrouvons aussi de l’intérieur, sur le bras droit du transept, la petite abside qui est considérée comme la partie la plus ancienne de l’édifice. Les vitraux contemporains qui ornent le collatéral sud nous sont présentés par Fabienne de Seauve, maître-verrier. Ils ont été réalisés après 1945 et leurs couleurs dominantes sont le vert, le jaune et le rouge. Au fond de ce bas-côté a été placé un remarquable sarcophage de style roman (xiiie siècle), posé sur deux colonnettes aux chapiteaux historiés ; ses faces sont sculptées, représentant une crucifixion au pied, une crosse sur la face latérale visible et le dessous même est décoré de rinceaux, palmettes et entrelacs.
La nef principale est formée de quatre travées voûtées de croisées d’ogives, séparées par des arcs doubleaux légèrement brisés qui devaient soutenir précédemment une voûte en berceau. Ces doubleaux reposent sur de massifs piliers flanqués de colonnes engagées par l’intermédiaire de chapiteaux d’époque romane. L’arc triomphal pourrait être resté intact depuis la fin du xie siècle.
Le transept, dont les croisillons sont moins élevés que la nef, a conservé son voûtement et ses arcs doubleaux d’origine en plein cintre.
Plafond de la chapelle des Senecterre |
L’abside, reconstruite à la fin du xve siècle en arkose de Blavozy, couverte d’une belle voûte finement nervurée, tranche par la blancheur de sa pierre sur le reste de l’édifice. Elle est entourée par le déambulatoire dont la couverture est formée par sept voûtes ogivales. Sur celui-ci s’ouvrent les chapelles rayonnantes qui ont conservé leurs anciens murs en pierre volcanique sombre, le bel effet créé par le contraste entre ces différentes parties ayant, paraît-il, été très apprécié par Mérimée. Parmi les chapelles, celle édifiée au xvie siècle par l’abbé Antoine de Senecterrre se distingue par son plafond à caissons de style Renaissance ; parmi le décor des 21 caissons, on trouve naturellement les armes de la famille de Senecterre, mais aussi la salamandre de François Ier.
Notre guide nous fait aussi remarquer le vitrail qui orne la première chapelle rayonnante, du côté nord. C’est un vitrail contemporain, placé au-dessus de la plaque à la mémoire des habitants du Monastier morts pour la France, sur lequel l’artiste a voulu rappeler les combats en y représentant notamment un casque de poilu, une tête de mort, des grenades en train d’exploser, des baïonnettes, des chars d’assaut …
On remarque aussi une ouverture dans le mur donnant sur le chœur ; elle permettait aux moines malades de suivre les offices à partir d’une salle contigüe des bâtiments conventuels.
Enfin, notre guide nous place sous l’arc triomphal, à l’entrée du chœur, d’où la vue sur la nef principale est impressionnante. Le grand vitrail de la façade occidentale, œuvre du xixe siècle, évoque en trois médaillons la vie légendaire de saint Théofrède ; en haut, il envoie ses frères se mettre à l’abri dans la montagne, au milieu, il affronte les sarrasins et en bas, il est représenté sur son lit de mort.
L'orgue est un des plus anciens d'Europe (1518) |
En ce qui concerne le mobilier, outre une très belle chaire sculptée datée de 1857, il faut surtout retenir l’orgue, actuellement placé en face de la porte méridionale. À l’origine, il se trouvait dans une des chapelles ouvrant sur le déambulatoire, car il jouait le rôle d’orgue de chœur, accompagnant le chant des moines assemblés dans le bras sud du transept. C’est un des plus anciens d’Europe, datant de 1518, restauré en 1980. Le buffet est très bien conservé, avec sa décoration colorée de fleurettes et miniatures. Sur la poutre supérieure de la tribune qui le supporte, on peut lire l’inscription latine « Post obitum benefacta manent aeternaque virtus » (Après la mort, les bienfaits restent, ainsi que leur éternel mérite).
Actuellement conservé dans l’ancienne sacristie, belle salle couverte de voûtes d’arêtes, il se compose de nombreuses pièces rares, dont certaines constituaient déjà le trésor de l’abbaye sous Guillaume III (dernier quart du xie siècle) et ont traversé miraculeusement les siècles pour parvenir presque intactes jusqu’à nous.
Au fond de la pièce, un tombeau en enfeu avec gisant date du xiiie ou
xive siècle ;
le personnage représenté est
un ecclésiastique revêtu des ses ornements, mais on en ignore
l’identité ; un animal, chien ou lion, est placé à ses
pieds.
La pièce majeure de ce trésor est sans conteste le buste
reliquaire de saint Chaffre, daté du xie siècle,
en bois recouvert de feuilles d’argent et d’or travaillées
au repoussoir et orné de cabochons de verre. Sont également
très
précieux, de par leur rareté, des fragments de soieries aux
couleurs vives, sans doute rapportées d’Orient par les croisés,
qui recouvraient des reliques.
Pietà en pierre polychrome de la fin du XVe siècle |
Deux tableaux sur bois de la fin
du xve siècle,
placés de part et d’autre du gisant,
sont les seuls rescapés d’un ensemble de vingt-huit commandés
par l’abbé François d’Estaing, représentant
la vie et le martyre de saint Théofrède ; les autres
ont disparu à la Révolution. Plusieurs autres peintures sur
bois, également du xve siècle,
dont la pietà de Vital
Erailh, méritent aussi l’attention.
Parmi toutes ces richesses,
citons encore une collection rare de chasubles richement ornées conservées
dans un chasublier à éventails
de la fin du xviiie siècle,
une pietà en pierre polychrome
(fin xve), un christ
en bois du xive siècle
provenant de l’église
Saint-Jean, une vierge à l’enfant en bois polychrome du xviiie siècle,
une petite Vierge noire appartenant à l’église
de Présailles, conservée ici par raison de sécurité.
Ainsi se termina cette visite d’un monument imposant par ses dimensions, remarquable par son architecture et chargé d’une longue histoire. Ce fut aussi l’occasion de resserrer nos liens avec l’Association des Amis de l’abbatiale Saint-Chaffre, ce qui est important dans la perspective de l’organisation d’un colloque sur les monastères du plateau vivaro-vellave, organisation dans laquelle le Monastier sera appelé à jouer un rôle essentiel. Merci encore à nos hôtes.
Marie et Paul Bousquet